L’ensemble des salariés postulant à un emploi savent parfaitement que l’employeur, à la suite de leurs entretiens et avant de se décider de manière définitive sur l’embauche, a la possibilité de réaliser un contrôle de référence.
Cela est notamment le cas lorsque le poste à pouvoir est un contrat de travail à durée indéterminée, qui par définition a vocation à s’éterniser dans le temps.
Il faut donc être sûr de la personne que l’on recrute, et l’employeur n’a parfois pas d’autre choix que d’interroger les précédents employeurs de la personne qu’il envisage de recruter.
Légalité du contrôle des références
On peut donc se demander si ce contrôle de référence ne se heurte pas au respect de la vie privée.
Ainsi, la loi du 21 mars 2002 détaille les conditions de collecte d’informations inhérentes au recrutement.
Ce recoupement d’information ne doit donc pas être faite de manière déloyale ou frauduleuse.
De plus, l’employeur se doit d’avertir le postulant qu’il va recourir à un contrôle de référence, faute de quoi ce dernier se trouve dans l’illégalité.